Guy Gavriel Kay
Les Derniers Feux du soleil
Ed. L’Atalante, coll. La Dentelle du Cygne, 2021
Titre original : The Last Light of the Sun (2003)
Quatrième de couverture :
Une épopée dans le sud d’une Angleterre inspirée par les sagas nordiques, les chroniques anglo-saxonnes et les contes gallois.
Dans les contrées septentrionales du monde, au climat rude, au sol peu fertile, les Erlings du Vinmark luttent au quotidien pour leur survie. Aussi, depuis des générations, s’embarquent-ils sur leurs bateaux-dragons et bravent-ils la mer pour lancer des raids sanglants sur les terres des Anglcyns et de leurs ennemis de toujours, les Cyngaëls.
Mais le changement arrive peu à peu dans les terres du Nord. Thorkell le Rouge, Alun ab Owyn et le roi Ældred en sont à la fois témoins, acteurs et victimes, alors que la mort prélève son dû, que les alliances se font et se défont, que les vieilles traditions et croyances disparaissent face à l’arrivée de la religion au dieu unique qui fait vaciller le royaume féerique.
Des chefs de ces trois nations humaines que tout oppose, seul Ældred a la conscience aiguë qu’aucune ne peut survivre sans les deux autres, tant leurs destins sont inextricablement liés.
Références :
Site officiel de Guy Gavriel Kay : Brightweavings (en anglais).
Page consacrée à ce texte sur le site Web de L'Atalante : Les Derniers Feux du soleil.
La documentation sur les civilisations évoquées dans ce roman est abondante. J'aimerais simplement saluer ici l'aide apportée par plusieurs ouvrages de la collection L'aube des peuples de Gallimard, notamment L'Edda - Récits de mythologie nordique, de Snorri Sturluson, traduit, présenté et annoté par François-Xavier Dillmann, et Les Quatre Branches du Mabinogi et autres contes gallois du Moyen Âge, traduit, présenté et annoté par Pierre-Yves Lambert.
Pour ce qui est des Sagas islandaises, le travail de Régis Boyer pour la Pléiade m'est apparu comme aussi exhaustif que remarquable.
Enfin, du même Régis Boyer, Les Vikings - Histoire, mythes, dictionnaire dans la collection Bouquins chez Robert Laffont s'est révélé un compagnon quotidien précieux tout au long de cette traduction.
Par ailleurs, à qui aurait envie de prolonger son immersion dans cet univers, j'oserai recommander (si c'est bien nécessaire) la série Vikings de Michael Hirst, qui, par d'autres biais et avec d'autres moyens que Guy Gavriel Kay, aboutit au même résultat : une synthèse de la période donnant une bonne impression de la réalité, sinon dans les détails, du moins dans la globalité de ses enjeux.