Les instruments à résonateur sont intéressants à fabriquer en ceci que les principes ordinaires de la lutherie ne s'appliquent plus : ici, ce n'est plus la table qui vibre sous l'action des cordes, mais le cône métallique inséré dans la caisse. Celle-ci doit donc être "bridée" le plus possible pour éviter toute vibration parasite.
Une première ébauche de plan. Les dimensions sont calculées en fonction du cône et de sa protection.
Cintrage à chaud d'une longueur de contreplaqué pour confectionner le fût qui accueillera le cône.
Une fois le cylindre fermé, on colle deux anneaux en gros contreplaqué pour rigidifier l'ensemble.
Pour que le son se propage dans la caisse, il faut ménager des ouvertures dans le fût.
Le dos et la table en contreplaqué "aviation".
Cintrage des éclisses (elles aussi en contreplaqué).
Collage des éclisses dans leur moule.
Les contre-éclisses sont collées. On pense aussi à réaliser un petit insert en ébène au niveau de la jonction des éclisses.
Collage de la table.
Une fois la table et le dos collés, ils sont arasés.
Un bloc d'érable et une planchette d'ébène pour réaliser le manche et la touche.
La tête sera inclinée de 15° par rapport au manche.
Tracé des contours du manche.
Mise en forme du manche.
Le manche est pratiquement terminé. Il faudra encore le peaufiner par endroits.
Banc d'alignement du manche et de la caisse.
La jonction doit être aussi nette que possible.
Une fois satisfait, on peut assurer la jonction avec un tourillon.
Découpe des fines fentes qui serviront à caler les frettes sur la touche.
La touche est terminée. (Il ne manque plus que les petits repères en nacre.)
L'instrument est prêt à accueillir le cône.
Le sillet et le "biscuit", qui reposera au sommet du cône.
La finition est assurée à l'huile scandinave.
Une fois les cordes stabilisées, on peut tenter un premier essai :